Un article écrit par One Stacks, créateur de One Dollar.
Un dimanche après-midi, je feuillette un livre de ma bibliothèque : 100 Films, 100 Histoires du youtubeur Jean-Baptiste Toussaint. Dans ce livre, il dresse une liste des 100 films qui l’ont marqué, en livrant des anecdotes de tournage méconnues, ainsi que les souvenirs que ces films lui évoquent.
Une double page sur le film japonais A Scene at the Sea retient mon attention. Le synopsis est court mais suffisant pour me donner envie de voir le film : “Un jeune éboueur sourd et muet trouve une planche de surf en piteux état lors de sa collecte de poubelles. Naît alors une nouvelle passion.”
L’envie de voir ce film me prend. Premier réflexe quand un film m’intéresse : je tape le nom du film suivi de séance Paris. Je n’avais guère d’espoir de le trouver en salle… mais il se trouve qu’au moment de ma recherche, je découvre qu’une séance pour ce film débute dans cinq minutes au Cinéma L’École dans le 5ᵉ arrondissement de Paris ! Hélas, le timing est un peu trop juste pour moi, mais je sais que ce genre de cinéma reprogramme souvent les mêmes films chaque semaine.
Mardi soir, je retourne sur le site du Cinéma L’École pour voir le programme de la semaine et… le film est projeté à nouveau le vendredi.
À l’heure où j’écris ces lignes, je reviens de la séance. Je ne regrette pas d’avoir découvert ce film sur grand écran. Une évasion ! Un film sans trop de dialogue, se déroulant sur une côte japonaise, et avec du surf. La bande originale va si bien avec le film… puis la personne derrière cette BO, c’est Joe Hisaishi, l’homme derrière les bandes-sons des films de Miyazaki.
Il y a aussi une touche subtile de culture streetwear dans le film : l’histoire se déroule en 1991, et une marque qui a 11 ans d’existence y apparaît… il s’agit de Stüssy ! Dans les scènes de la boutique de surf, on aperçoit quelques displays Stüssy pour décorer l’endroit, et plus tard, on voit des surfeurs portant des tee-shirts de la marque. Stüssy remplissait bien son rôle de marque surf ! La marque de Los Angeles, créée en 1980, présente dans un film de 1991 au Japon… De toute façon, quand je regarde un film japonais se déroulant dans les années 90-2000, je scrute tous les outfits des personnages à l’écran. Il n’est pas rare d’y voir des pièces des marques populaires de l’époque comme Stüssy, Bape ou Supreme ! Un exemple ? Ouvrez l’œil en regardant Lost in Translation de Sofia Coppola, sorti en 2003.
Une belle expérience cinéma, d’autant plus qu’elle fait suite à la simple ouverture d’un livre chez moi… sans algorithme.
Et un film de plus qui réveille en moi l’envie de faire du surf !
Le film devrait encore être en salle pour les semaines à venir. N’hésitez pas à aller le voir !
english version
An article written by One Stacks, creator of One Dollar.
One Sunday afternoon, I’m flipping through a book from my library: 100 Films, 100 Stories by the YouTuber Jean-Baptiste Toussaint. In this book, he creates a list of the 100 films that left an impact on him, sharing little-known filming anecdotes as well as the memories these films bring back to him.
A double page on the Japanese film A Scene at the Sea catches my attention. The synopsis is short but enough to make me want to see the film: “A young deaf and mute garbage collector finds a worn-out surfboard during his rounds. A new passion is born.”
The urge to see this film hits me. My first reflex when I’m interested in a movie: I type the movie’s name followed by “screening Paris.” I wasn’t very hopeful about finding it in theaters… but just as I search, I discover that a screening for this film is starting in five minutes at the Cinéma L’École in the 5th arrondissement of Paris! Unfortunately, the timing is a bit too tight for me, but I know that this type of cinema often reprograms the same films each week.
Tuesday evening, I check the Cinéma L’École website again to see the week’s schedule and… the film is showing again on Friday.
As I write this, I’ve just returned from the screening. I don’t regret discovering this film on the big screen. An escape! A film without too much dialogue, set on a Japanese coast, with surfing scenes. The soundtrack fits the film so well… and the person behind this soundtrack is Joe Hisaishi, the man behind the scores of Miyazaki’s films.
There’s also a subtle touch of streetwear culture in the film: it’s set in 1991, and a brand that’s 11 years old appears on screen… it’s Stüssy! In the scenes at the surf shop, there are a few Stüssy displays decorating the shop, and later on, we see surfers wearing the brand’s t-shirts. Stüssy was playing its role as a surf brand! The Los Angeles brand, created in 1980, appearing in a 1991 film in Japan… Anyway, when I watch a Japanese film set in the 90s-2000s, I scan all the outfits on screen. It’s not uncommon to spot pieces from popular brands of the time like Stüssy, Bape, or Supreme! An example? Keep an eye out when you watch Lost in Translation by Sofia Coppola, released in 2003.
A great cinema experience, especially as it started from simply opening a book at home… without any algorithm.
And yet another film that rekindles my urge to go surfing!
The film should still be in theaters for the weeks to come! Don’t hesitate to go see it!